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MvR au siège

Event ID: 559

02 mai 1917

49.837291383185374, 7.852933158611976
Hotel Oranienhof
Bad Kreuznach

Source ID: 33

Richthofen, Beyond the legend of the Red Baron, Peter Kilduff, Arms and Armour, 1993

ISBN: 1854091271

« Manfred von Richthofen était en compagnie de certaines des personnalités les plus importantes d’Allemagne lors de son 25e et dernier anniversaire. Le matin, il se rendit au luxueux hôtel Oranienhof, qui était devenu le quartier général de l’état-major. Pendant une heure, il resta assis devant le bureau du général Erich Ludendorff, observant les aides de camp entrer et sortir avec de gros paquets de documents. Albert Ballin, directeur général de la Hamburg-America Shipping Line, était assis à proximité, ignorant totalement Richthofen dans son uniforme terne et indifférent à la Pour le Mérite que Manfred arborait à son col. Ballin était absorbé dans une discussion à voix basse avec un membre haut placé de l’état-major général. Puis vint le ministre des Affaires étrangères Arthur Zimmermann, suivi du chancelier Theobald von Bethmann-Hollweg et enfin de Karl Helferrich, secrétaire du Trésor impérial.

Après que plusieurs généraux eurent été escortés à l’intérieur, ce fut le tour de Richthofen. D’un geste de la main, l’aide de camp le fit passer devant les autres dignitaires et le conduisit dans le bureau de Ludendorff. Le quartier-maître général, à l’air sévère, n’avait pas de temps à perdre en politesses et l’interrogea immédiatement sur les opérations aériennes sur le front d’Arras. Comme Richthofen l’a rapporté dans un souvenir trop franc pour avoir été publié de son vivant : « Je commençai à lui parler et me laissai aller à une petite conversation qui n’avait guère d’importance militaire. Puis il interrompit simplement ma conversation et en vint aux choses que j’avais déjà mentionnées. On remarqua qu’il y allait à fond. Après m’avoir soutiré ce qu’il voulait savoir sur les opérations sur le front principal à Arras, il me congédia brusquement. Je dois dire que j’étais assez satisfait, car cette personne sérieuse, professionnelle et impartiale m’était étrangère.

Richthofen était soulagé de quitter l’hôtel Oranienhof et de sortir au soleil et à l’air frais de la Kaiser-Wilhelmstraße. Il n’y avait qu’une courte distance à parcourir jusqu’à la Elisabethenstraße, au bout de laquelle se trouvait la résidence de l’empereur, avec une vue imprenable sur la rivière Nahe. »

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