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Réunions et médailles au siège

Event ID: 564

09 juin 1917

49.837291383185374, 7.852933158611976
Hotel Oranienhof
Bad Kreuznach

Source ID: 33

Richthofen, Beyond the legend of the Red Baron, Peter Kilduff, Arms and Armour, 1993

ISBN: 1854091271

« Lors de sa deuxième visite à Bad Kreuznach, Richthofen rencontra le tsar Ferdinand de Bulgarie, qui lui fit une forte impression : « Le tsar est un homme grand et imposant, avec un nez aquilin et un visage très intelligent. Tout ce qu’il dit est pertinent. Il m’a parlé pendant un long moment, m’a posé des questions sur divers aspects du combat aérien et je dois dire que j’ai été étonné de constater à quel point il avait une connaissance approfondie de mon domaine. J’ai rarement rencontré une telle connaissance chez des officiers de l’armée régulière qui ne sont pas pilotes. »

Il n’était pas inhabituel que le monarque bulgare s’exprime en allemand. Il était né prince de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha et avait été élu à la tête du pays par l’Assemblée nationale bulgare en 1887.

Lors du dîner officiel organisé par le Kaiser, Richthofen rejoignit une liste de personnalités, dont Hindenburg et Ludendorff, qui occupaient deux longues tables. Richthofen était assis au bout de la table du Kaiser, à côté du Fürst von Pless, qu’il remercia pour l’invitation à la chasse qu’il lui avait récemment adressée. Le pilote fut toutefois surpris lorsque le noble âgé lui fit comprendre qu’il souhaitait lui demander une faveur. Richthofen écrivit : « Il m’a dit qu’il voulait que son fils devienne pilote. Je trouve que c’est une décision assez audacieuse pour un prince comme lui de laisser son fils aîné embrasser un métier aussi dangereux que la guerre… Mais une chose m’a impressionné chez ce vieil homme : à 75 ans, il s’est assis dans un avion avec Fritz Falkenhayn et a survolé la région pendant une heure et demie. Il était tellement enthousiasmé qu’après avoir atterri, il a remis 20 marks à chaque mécanicien. Il aurait préféré redécoller. Cela m’a beaucoup impressionné, car on trouverait sans peine de nombreux jeunes gens courageux et irréprochables, mais qui ne seraient jamais prêts à monter dans un avion. »

Le lendemain, le tsar Ferdinand s’assura de ne pas être éclipsé par son cousin éloigné, le duc Carl Eduard de Saxe-Cobourg-Gotha, qui avait décerné à Manfred von Richthofen la médaille d’argent du courage du duché. Le monarque bulgare remit au pilote l’ordre du courage de 4e classe, 1er degré, de son royaume.>>

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