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On demande à MvR d’écrire ses mémoires

Event ID: 519

01 mai 1917

49.837291383185374, 7.852933158611976
Hotel Oranienhof
Bad Kreuznach

Source ID: 29

The dramatic true story of the Red Baron, Wiliam E Burrows, 1972, Mayflower Books

« Après sa rencontre avec Hoeppner, Richthofen visita presque tous les services du bâtiment, y compris celui des « avions », qui enregistrait les victoires aériennes, tenait le registre du personnel, systématisait la structure de toutes les unités, gérait les besoins en approvisionnement et traitait les problèmes techniques, tels que la faiblesse des ailes de l’Albatros. D’une manière ou d’une autre, Richthofen a touché aux intérêts et aux responsabilités de presque tout le monde dans le bâtiment, et tous les « gratte-papiers », comme il les appelait, étaient impatients de le rencontrer ou au moins de le voir. Le petit personnel du département B de la branche de l’adjudant général était particulièrement intéressé à le rencontrer, car il était responsable du renseignement et de la presse, et il avait un projet pour lui. Il allait écrire ses mémoires. Un éditeur avait fait cette suggestion, et l’armée de l’air avait trouvé que c’était une excellente idée. Richthofen, de son propre aveu, n’avait jamais été un bon élève, et encore moins un homme de lettres. Mais on lui avait assuré qu’il n’aurait pas à produire un chef-d’œuvre, que ses compatriotes voulaient simplement en savoir plus sur lui et qu’il pourrait terminer ce petit livre à Schweidnitz avant la fin de ses six semaines de congé. De plus, on lui fournirait un sténographe pour accélérer la rédaction du manuscrit. Celui-ci serait envoyé au département B par petites sections pour être édité et censuré, puis publié en plusieurs épisodes dans un magazine. Enfin, le tout serait rassemblé sous forme de livre, un petit livre de poche certes, mais ce serait néanmoins son livre, les mémoires du plus grand pilote de chasse du monde. Richthofen aimait cette idée, notamment parce que les bénéfices seraient reversés à sa famille s’il venait à être tué. Si la guerre tournait mal, ils auraient besoin de cet argent.>>

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