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Bataille de la Somme

Event ID: 129

26 septembre 1916

Battle of the Somme - Es ist damals die Zeit gewesen, wo Boelcke in zwei Monaten mit seinen Abschüssen von zwanzig auf vierzig gestiegen war.
50.16497649214217, 2.9440469049033346
Somme Schlacht
Lagnicourt

Source ID: 4

Der rote Kampfflieger von Rittmeister Manfred Freiherrn von Richthofen, 1917, 351.000 - 400.000, Verlag Ullstein & Co, Berlin-Wien

« De toute ma vie, je n’ai jamais connu de plus beau terrain de chasse que pendant les jours de la bataille de la Somme. Le matin, quand on se levait, les premiers Anglais arrivaient déjà, et les derniers disparaissaient après que le soleil se soit couché depuis longtemps. « Un eldorado pour les pilotes de chasse », a dit un jour Boelcke. C’était l’époque où Boelcke était passé de vingt à quarante tirs en deux mois. A l’époque, nous, les débutants, n’avions pas encore l’expérience de notre maître et nous étions tout à fait satisfaits lorsque nous ne tirions pas nous-mêmes la corde. Mais c’était beau ! Pas de départ sans combat aérien. Souvent de grandes batailles aériennes de quarante à soixante Anglais contre malheureusement pas toujours autant d’Allemands. Chez eux, c’est la quantité qui fait la différence, chez nous, c’est la qualité. Mais l’Anglais est un garçon fringant, il faut le reconnaître. Il venait de temps en temps à très basse altitude et rendait visite à Boelcke sur son terrain avec des bombes. Il lançait un défi formel au combat et l’acceptait toujours. Je n’ai pratiquement jamais rencontré d’Anglais qui refusait le combat, alors que le Français préférait éviter tout contact avec l’adversaire en l’air. C’était une belle époque pour notre escadron de chasse. L’esprit du chef se transmettait à ses élèves. Nous pouvions nous en remettre aveuglément à son commandement. La possibilité d’être abandonné n’existait pas. Cette idée ne nous traversait même pas l’esprit. Et c’est ainsi que nous avons fait le ménage parmi nos ennemis. Le jour où Boelcke est tombé, l’escadron en avait déjà quarante. Aujourd’hui, il en a bien plus de cent. L’esprit de Boelcke survit parmi ses valeureux successeurs ».

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